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AUGMENTATION MAMMAIRE PAR PROTHÈSES À RENNES

L’augmentation mammaire est indiquée lorsque le volume mammaire est insuffisamment développé par rapport à la morphologie de la patiente ou que la patiente juge son volume mammaire trop petit. Ce problème peut être présent soit depuis la puberté soit du fait d’une perte de volume suite à des grossesses ou à une perte de poids.

Dans le cas d’un faible volume depuis la puberté, il peut s’agir d’une agénésie ou une hypoplasie sévère (absence de développement de la glande mammaire) ou d’une anomalie malformative (sein tubéreux).

Lorsqu’il s’agit d’une perte de volume suite à des grossesses ou à une perte de poids, le manque de volume peut être associé à un excès de peau qui crée une ptôse c’est à dire une poitrine tombante liée à la distension de la peau et des aréoles trop basses.

L’hypotrophie mammaire peut être difficile à vivre et à accepter, une véritable source de mal-être et de perte de la confiance en soi voire d’un véritable complexe car le sein est un symbole de la féminité. L’intervention d’augmentation mammaire a pour but de recréer un sein plus esthétique et plus féminin.

L’augmentation mammaire par prothèses à Rennes | Dr Robert

L’augmentation mammaire par prothèse en résumé :

  • au moins 2 consultations chirurgicales et une consultation d’anesthésie préopératoires
  • chirurgie sous anesthésie générale
  • durée de l’intervention : 45 à 60 minutes
  • Hospitalisation ambulatoire ou 1 nuit d’hospitalisation
  • Prévoir 10-15 jours de convalescence post-opératoire
  • Soutien-gorge de contention pendant 6 semaines
  • Compter 3-4 mois pour avoir l’aspect définitif des seins
  • Evolution des cicatrices pendant 1 an

A quoi correspond la prothèse mammaire ?

 

Les implants sont constitués d’une enveloppe et d’un produit de remplissage.

L’enveloppe est constituée d’un élastomère de silicone.

Le produit de remplissage est le plus souvent du gel de sillicone. Les prothèses au liquide physiologiques ne sont quasiment plus utilisées du fait de leur aspect poins naturel et du risque de rupture prothétique.

La forme des prothèse peut être ronde ou anatomique (en forme de goutte). Il est important de discuter avec le chirurgien et d’être examinée pour adapter au mieux le choix de la prothèse en fonction de la morphologie et des attentes de la patiente.

Il est tout à fait possible d’allaiter après l’intervention étant donné que la prothèse est située dans tous les cas en arrière de la glande mammaire.

Il n’y a pas de problème lorsque la patiente prend l’avion ou fait de la plongée sous-marine!

Même si les progrès en terme de résistance des implants sont réels et que certaines patientes peuvent garder leurs implants plusieurs décennies sans problèmes majeurs, la durée moyenne des implants est de 10 ans. Il faut donc considérer qu’un ou plusieurs changement d’implants seront nécessaires.

Comment se déroulent les consultations avant l’intervention ?

 

Lors de la première consultation, le chirurgien pose des questions sur l’état de santé et examine la patiente afin de connaitre sa morphologie, les mesures et la forme des seins.

Des photographies sont réalisées afin d’obtenir la reconstruction 3D et pouvoir proposer des simulations de résultat à la patiente. Une fiche d’information de la société française de chirurgie plastique est remise et expliquée.

Le chirurgien propose le traitement chirurgical adapté à la patiente : cicatrice, taille et forme des implants, localisation de l’implant devant ou derrière le muscle.

Un devis est remis à la patiente en fin de consultation.

Une échographie ou une mammographie datant de moins de 1 an est obligatoire avant toute chirurgie mammaire.

Lors de la deuxième consultation, le type d’implant et sa position sont rediscutés et confirmés.

Les ordonnances de soutien-gorge, bas de contention, soins post-opératoire sont remises à la patiente.

La consultation d’anesthésie a lieu le plus souvent dans le mois précédent l’intervention.

Une prise en charge par la sécurité sociale est-elle possible ?

 

Dans quelques rares cas d’agénésie mammaire (absence de glande mammaire), de malformation mammaire (seins tubéreux) ou d’asymétrie importante, une prise en charge par la sécurité sociale peut être obtenue après demande d’entente préalable auprès d’un médecin conseil.

Comment se déroule l’hospitalisation ?

 

La patiente est convoquée le matin de l’intervention, à jeun. Le chirurgien vient faire les dessins préopératoires dans la chambre.

La patiente est amenée au bloc en salle de préanesthésie où est parfois réalisée une anesthésie locale (appelée également « bloc ») en complément de l’anesthésie générale. La patiente est ensuite installée en salle d’opération et est endormie sous anesthésie générale.

L’intervention dure en général 1 heure.

Le soutien-gorge est posé directement au bloc et il est parfois nécessaire de mettre en place des drains.

Après environ 2 heures en salles de réveil, la patiente retourne dans sa chambre.

Dans certains cas, il s’agit d’une hospitalisation ambulatoire avec sortie en fin d’après-midi. Si l’intervention nécessite une surveillance plus longue, la patiente reste hospitalisée 1 à 2 nuits.

Comment se déroule l’intervention ?

 

L’intervention se déroule sous anesthésie générale. L’incision est réalisée à l’endroit décidé avec la patiente en fonction de la cicatrice qu’elle souhaite obtenir.

La loge prothétique est positionnée en avant ou en arrière du muscle en fonction de la morphologie de la patiente et de la discussion préopératoire.

Un implant prothétique provisoire ou « gabarit » est parfois positionné afin de vérifier que la prothèse choisie est la plus adaptée. La prothèse définitive est ensuite implantée.

En fonction des risques de saignement post-opératoire,il est parfois nécessaire de poser des drains qui seront retirés au bout de quelques jours. La loge prothétique est refermée par des points et l’incision est suturée par des fils résorbables situés sous la peau.

Le pansement mis en place peut aller sous la douche. Le soutien-gorge de contention est posé au bloc opératoire avant le réveil de la patiente.

Comment sont les cicatrices ?

 

Les cicatrices d’augmentation mammaire peuvent être :

  • sous-mammaire (dans le pli du sein)
  • périaréollaires inférieur (situées à la limite inférieure de l’aréole)
  • axillaires

La position de la cicatrice est discutée avec le chirurgien en consultation préopératoire.

Lorsqu’il existe une pose mammaire (seins tombants), cela signifie qu’il y a un excès de peau qu’il faut parfois retirer lors de l’intervention afin d’obtenir un meilleur résultat esthétique. Cela entraine alors des cicatrices plus importantes autour de l’aréole ou sous l’aréole. Dans ce cas, l’ensemble des cicatrices sera expliqué à la patiente en préopératoire.

Faut-il mettre la prothèse devant ou derrière le muscle ?

 

Il n’y a pas de règle. C’est la morphologie de la patiente et le résultat attendu qui font que l’on choisit la position.

3 loges prothétiques peuvent être proposées :

  • prémusculaire ou réroglandulaire : la prothèse est insérée devant le muscle pectoral
  • rétro musculaire : la prothèse est située entièrement derrière le muscle
  • dual plane : à la partie supérieure, la prothèse est derrière le muscle et à la partie inférieure derrière la glande mammaire.

Les positions rétro-musculaire ou dual plane sont plus souvent proposées pour les patientes très minces afin que le muscle pectoral atténue les contours supérieurs de la prothèse et que le décolleté soit plus naturel.

Si le volume mammaire est suffisant et la peau de bonne qualité, les prothèses sont souvent positionnées en avant du muscle.

Quelles sont les complications possibles ?

 

Dans un premiers temps, il est important de rappeler que les prothèses n’augmentent pas le risque de cancer du sein. Les examens de surveillance du seins mammographie/échographie peuvent être réalisées en précisant bien au radiologue que la patiente est porteuse de prothèses mammaires.

Les complications (hématomes, surinfection, problèmes de cicatrisation) sont rares et seront prises en charge rapidement et de façon adaptées.

Il existe des problèmes plus particulièrement liées à l’implant comme la formation de « plis » ou « vagues ». L’apparition de « coques » ou la rupture d’implant sont très rares et un traitement chirurgical est alors nécessaire

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